fbrieuc Comme vous le dites bien, on peut inclure les effets quantiques nucléaires soit par méthode dite de Monte Carlo diffusionnel (DMC) (ce sera à température zéro), soir par path integral Monte Carlo (à température non-nulle). Contrairement à ce que l'on pourrait croire, en augmentant la pression, les positions de l'H2 moléculaire, ou de l'H atomique pour les phases atomiques, deviennent de plus en plus rigides, donc moins sensibles aux effets d'échange. Par contre, les effets d'échange sont importants dans la phase solide I de l'hydrogène moléculaire (dite phase des rotateurs), que l'on trouve jusqu'à 80 GPa à basse température. Au-dessus de cette pression, on découvre des phases broken-symmetry, où la molécule n'est plus un rotatateur quantique, mais elle a une direction figée, avec un comportement plus classique. Néanmoins, les effets quantiques à pressions plus élevées ne sont pas du tout négligeable, mais ils ne sont pas forcement liés à des effets d'échange.