Chers Collègues
Je ne suis pas un astrophysicien, mais un spectroscopiste qui fut élu le siècle dernier par ses collègues premier vice-président "A" de la section de physique générale du CNU.
Je ne comprends pas comment les astrophysiciens interprètent les rougissements des spectres des étoiles.
En effet deux théories ne paraissent pas compatibles:
- Les astrophysiciens attribuent les rougissements des étoiles à un Big Bang.
- Étant physicien, je connais le SRL (Stimulated Raman Loss), un effet qui, dans un milieu où la propagation de la lumière est spatialement cohérente, excite, des transitions moléculaires qui réduisent la fréquence de la lumière. Le SRL est un effet physique bien connu, utilisé par des non physiciens en spectroscopie biologique, etc.
- Or le milieu interstellaire serait, selon les articles d'astrophysique que j'ai lu, constitué, loin des étoiles, essentiellement d'hydrogène atomique très froid (quelques Kelvins), et à très basse pression. Dans ces conditions, un SRL doit réduire les fréquences de la lumière stellaire.
- La loi de Karlsson, vérifiée et généralisée par d'autres astrophysiciens (Burbidge par exemple) attribue essentiellement des rougissements stellaires à des transitions de l'hydrogène atomique.
- Pire, la stabilité des galaxies proches requiert l'introduction d'une"matière noire" introuvable sans le SRL des atomes H.
- Il me parait nécessaire d'introduire cette nouvelle (?) source de rougissements pour se passer de matière noire.
- Je donne les références dans " hal-03420641 ".
- Qu'en pensez-vous?
Jacques Moret-Bailly