FWyczisk Bonjour, Je ne saurais dire si votre idée est bonne mais concernant les trous noirs il est certain que dire que la pression de dégénérescence des neutrons est la dernière étape qui peut empêcher l'effondrement de l'étoile est allée un peu vite en besogne. Nos connaissances sur les particules élémentaires, non définitives d'ailleurs, et en particulier la force forte peuvent offrir d'autres solutions (étoiles à quarks, étoile étrange, etc). Pour l'instant, expérimentalement on est pratiquement sûr qu'il existe dans l'univers des objets plus denses que les étoiles à neutron mais rien de plus. Par contre, les trous noirs vendus au grand public sont très porteurs et permettre de vendre de l'imaginaire comme les trous de vers avec leur ribambelle de fictions. On en a fait un film qui a rapporté beaucoup d'argent. La photo publiée partout du trou noir a un petit défaut la variation de température entre le bord et le centre du trou noir est environ d'un facteur 3. C'est très chaud par rapport à la température d'Hawking, cela mérite une explication.
Une étoile est un objet quantique (un système de réactions de fusion), donc rien de classique. Autant la théorie d'Einstein est applicable pour son champ extérieur, à l'intérieur il faut prendre des pincettes surtout lors de l'effondrement. L'application de cette théorie à cet effondrement est loin d'être justifiée. Par exemple le rayonnement d'Hawking est un effet purement quantique (Unruh a par le suite découvert un effet plus général) et l'entropie est nulle classiquement alors qu'un calcul quantique donne une valeur très élevée. Il n'y a pas que la densité infinie au centre du trou noir qui pose problème. Dans les métriques habituelles, d'ailleurs non dynamiques, au-delà de l'horizon une coordonnée d'espace devient un temps et réciproquement. Même si l'horizon ne définit pas une singularité, il définit un ensemble de points singuliers qui le reste quel que soit le changement de variables.
Plusieurs articles montrent que le trou noir standard est loin d'être la seule solution. Mais pour l'instant nos techniques d'observation à base de photons sont limitées par le décalage vers le rouge gravitationnel. L'observation des ondes gravitationnelles pourront nous donner peut-être plus de d'information mais la sensibilité à atteindre n'est pas encore au rendez-vous. Cordialement